Je suis coincée... Part2

Le lendemain de mon passage en radiologie, je filait dans un cabinet d'association de rhumatologues. Il n'avait pas été possible de prendre rendez-vous car les délais sont longs et en plus, il y avait dépassement d'honoraires. L'attente a été longue (trois bonnes heures quand même!) surtout quand on a mal au dos et qu'on n'a pas encore récupéré des nuits agitées.

En l'espace d'à peine une demie heure, auscultation faite, radios vus, mes histoires racontées, le diagnostic était facilement posé. Je présentais un lumbago qui d'après elle se résorberai en six semaines (je pensais bien!). Apparemment, elle ne remplissait jamais d'arrêt de travail mais a fait l'exception vu que tout le monde (les médecins traitants entre autre) était en congé. Une pierre deux coups, un mois complet à rester tranquille à la maison (du 9 août au 8 septembre), à calmer la grosse gêne avec du Bi-Profenid 150 (mais inefficace à moyen terme), du Myolastan (devenu aussi inefficace), du Mopral (...pansement gastrique) et du Topalgic 100LP (pour si jamais et qui en une seule prise m'a mise complétement à côté de la plaque), à faire six séances d'élongation et de massage. J'ai également eu une prescription pour une ceinture lombaire.

Ce qui était bien dans ce cabinet est que les rhumatologues ont tout sur place: appareil pour les radiographies et les tomodensitométries, un neurologue, deux kinésithérapeutes... Les séances d'élongation ne m'ont pas plus fait de bien que ça. Avec du recul, je trouve même que la kinésithérapeute ne massait pas si bien que ça. On va dire qu'elle était fatiguée par son petit bout de 9 mois qui la réclamait la nuit perpétuellement.

Les quatre semaines d'août ont défilé à une allure faramineuse. Elles ont été entre-coupées de quelques courses, de trois soirées avec des amis, d'un goûter sur l'herbe, d'une braderie et deux marchés aux puces que j'ai trouvés difficile à faire (évidemment!), de deux visites chez le pédiatre et une semaine d'adaptation en crèche pour Marie.

Et me revoilà dans ce cabinet de rhumatologues. Cette fois, je suis arrivée bien plus tôt et même en arrivant bien plus tôt des personnes en nombre étaient déjà présentes. Cette fois, l'attente a été de cinq heures. Heureusement que la douleur s'était transformée en grosse gêne. Une gêne dont le médecin n'a pas vraiment su quoi faire. Un scanner? Pas de scanner? Elle m'a envoyée voir mon médecin traitant et m'a conseillé de me remettre en arrêt de travail. Je suis ressortie avec encore six séances d'élongation et de massage que je n'ai pas reconduit, et quinze séances d'aqua-gym rééducative.

De son côté, mon médecin traitant a été très étonnée que j'ai pu avoir un mois complet d'arrêt de travail et que j'ai eu de la chance de ne pas avoir été contrôlée, parce que pour une fille infirmière comme moi, la Sécurité Sociale n'autorise que dix jours d'arrêt de travail pour un lumbago (c'est incroyable!). Du coup, j'ai quand même eu un arrêt de travail de dix jours supplémentaires jusqu'au 19 septembre inclus (muscles dorsaux toujours un peu tendus), une prescription pour un scanner si dans les quinze jours je n'étais toujours pas soulagée et, le droit à une visite chez un médecin du sport rééducateur et manipulateur.